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Les différents types de milieux humides dans le Lot

 

Il existe de nombreux types de zones humides à l'échelle d'un bassin versant, présentant des milieux différents :

Source : Tour du Valat

Les milieux les plus courants dans le Lot sont :

Contact :

Aélys ARNAL

Chargée de mission zones humides

 

 

05 65 20 39 37
aelys.arnal@adasea.net

 

Adasea.d'Oc - Maison de l'agriculture

430 avenue Jean Jaurès -CS 60199

46004 CAHORS Cedex 9

Les prairies humides à Grands joncs (pâtures)
 

sont caractérisées par une végétation dense composée en majorité de joncs sous forme de touffes. On les retrouve dans des fonds de vallées occasionnellement inondés où l’eau stagne une grande partie de l’année ou dans des dépressions collectant les eaux pluviales. Elles sont également présentes sur des surfaces humides perturbées, sur les bords des cours d’eau ou des eaux stagnantes.

Dans le Lot, on les retrouve dans le Ségala et alentours (Limargue) et sur le bassin versant du Célé.

Les prairies humides atlantiques (de fauche) 

 

sont souvent liées au cours d’eau. Elles se caractérisent par une végétation de densité variable, composée de joncs, fétuque ou carex. On les retrouve dans des fonds de vallées occasionnellement inondés où l’eau stagne une grande partie de l’année ou dans des dépressions collectant les eaux pluviales. Elles sont également présentes sur des surfaces humides perturbées, sur les bords des cours d’eau ou des eaux stagnantes. Dans le Lot, ce type de zones humides est présent dans la plupart des régions du Ségala, du Limargue au Quercy Blanc ainsi qu’en Bouriane.

Les mégaphorbiaies

 

se caractérisent par une végétation composée de hautes herbes, dominée par des plantes au feuillage important, limitant le développement de la strate herbacée basse. Ce groupement est souvent signe d’un arrêt des pratiques agricoles et constitue l’état de transition entre la prairie et le début du boisement. On les retrouve en fond de vallées, dans des stations très humides, soumises à des inondations régulières. Ce type de zone humide se trouve un peu partout dans le Lot mais représente en général de petites surfaces (mis à part au sein de parcelles à l’abandon). Elles se voient en général le long des cours d’eau, fossés et en bordure de parcelles humides. Elles peuvent être localement rares (habitat d’intérêt pour la faune mais relativement pauvre en espèces végétales).

Les boisements humides (saulaies, aulnaies-frênaies)

 

résultent souvent de la déprise agricole, les prairies abandonnées sont colonisées par des ligneux, essentiellement des aulnes, des frênes ou des saules. On les retrouve en fond de vallée ou en bordure de cours d’eau, dans des stations très humides et soumises à des inondations régulières. Dans le Lot, les boisements humides se situent un peu partout dans le département, mais l’Aulnaie-Frênaie peut être localement rare (dans une partie du Quercy blanc par exemple). Les essences de saules changent en fonction des territoires (majoritairement du Saule roux (Salix atrocinerea) dans le Ségala où le Saule blanc (Salix alba) n’est pas présent car il préfère les sols plutôt calcaires.

Les tourbières et prés paratourbeux 

 

se caractérisent par une végétation souvent rase, qui se développe sur un tapis de mousse gorgée d’eau, les sphaignes. Elles sont généralement liées à un sol peu évolué, au pH acide où les racines des végétaux sont peu dégradées. Elles présentent un très fort intérêt aussi bien biologique que patrimonial et jouent un rôle important dans la régulation des eaux dans les bassins versants. On les trouve souvent associées avec des prés paratourbeux à la végétation plus haute et plus dense mais aussi à des prairies à grands joncs situées en périphérie. Elles sont situées dans des fonds de vallées ou sur des plateaux, où l’eau stagne une grande partie de l’année ainsi que dans des dépressions collectant les eaux pluviales. Dans le Lot, Elles sont localisées en majorité dans le Ségala sur les zones de plateaux (secteur de Sousceyrac jusqu’à Lacapelle-Marival).

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