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Les Zones Humides du Lot

 

Lancée en 2012 par l’adasea.d’Oc, une campagne d’actualisation d’inventaires de zones humides est en cours sur le département (hors bassin versant du Célé). Ces inventaires permettent de récolter des informations sur chaque bassin versant concernant à la fois les aspects écologiques des zones humides mais également l’état de leur fonctionnement hydraulique, les menaces présentes, les facteurs influançant son évolution, etc.

Contact :

Aélys ARNAL

Chargée de mission zones humides

 

 

05 65 20 39 37
aelys.arnal@adasea.net

 

Adasea.d'Oc - Maison de l'agriculture

430 avenue Jean Jaurès -CS 60199

46004 CAHORS Cedex 9

Limites de la méthodologie

 

Malgré le sérieux et l’attention portés à la réalisation de cet inventaire, il est très fortement probable que des zones humides aient pu échapper à nos investigations, notamment en ce qui concerne les zones humides boisées. L'inventaire ne peut donc pas être considéré comme exhaustif. Toutefois, pour toutes les zones humides du département, qu'elles soient ou non répertoriées par la CAT ZH, la règlementation concernant les zones humides doit être appliquée.

 

Les zones humides sont des milieux naturels qui sont amenés à évoluer. Les résultats des inventaires correspondent donc à un état des lieux ponctuel, pouvant changer avec le temps. Ainsi, les délimitations des zones humides sont susceptibles d'être mises à jour. 

 

L’inventaire n’a pas de valeur réglementaire, son seul but étant d'augmentant nos connaissances sur les zones humides du Lot, pour qu'elles ne soient plus détruites par l'ignorance. Ce travail consiste donc à faire connaitre les zones humides pour que demain, décideurs, aménageurs mais aussi agriculteurs et particluers puissent prendre la pleine dimension de ces infrastructures naturelles qui rendent, en silence, de multiples services à la collectivité en assurant la gestion du bien le plus précieux de l'humanité : l'eau.

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Bassins versants de la Tourmente, la Sourdoire et du Palsou

Surface totale du bassin versant : 12 422 ha

Surface des zones humides : 997 ha

Nombre de zones humides : 60

Pourcentage de la surface de zones humides par rapport à la surface du bassin versant : 8%

 

Description générale du bassin versant

Ces trois bassins versants, situés dans la région naturelle du Limargue, sont caractérisés par de larges vallées à sol calcaire exploitées le long des principaux cours d’eau.

Urbanisation : faible (concentrée vers Quatre-Routes-du-Lot, Condat, Vayrac et Bétaille)

Activité agricole : dominée par les cultures et les prairies

Fonctionnement hydraulique : les cours d’eau principaux sont permanents mais à cause du sol calcaire, il y a de nombreuses pertes par infiltration et les affluents sont majoritairement temporaires

 

Les zones humides

Les zones humides sont relativement grandes et forment une trame continue dans l’ensemble, longeant les principaux cours d’eau. Elles sont essentiellement situées en fond de vallées, liées au débordement du cours d’eau.

Habitats principaux : prairies humides inondables de fauche (prairies humides atlantiques eutrophes ou oligotrophes), quelques plans d’eau (essentiellement utilisés pour l’irrigation agricole) et des boisements humides, surtout rivulaires (aulnaies-frênaie).

Valeur patrimoniale : le sol calcaire permet le développement d’une faune et d’une flore riches et variée (nombreuses espèces protégées).

Fonctions : épuration, protection contre l’érosion dans les zones de culture, diversité des espèces.

Gestion : essentiellement de la fauche associée ou non au pâturage. Certaines zones humides sont en rotation culturale, retournées et ensemencées selon un pas de temps de 5 ans.

Etat : la majorité des zones humides est légèrement dégradée à cause de travaux d’assèchement (mise en culture et plantation peupliers) ou du surpiétinement des bovins.  

Bassins versants de la Cère, de la Bave et du Mamoul

Surface totale du bassin versant : 48 377 ha

Surface des zones humides : 1259 ha

Nombre de zones humides : 502

 

Description générale du bassin versant

Ces trois bassins versants, situés dans la région naturelle du Ségala lotois, présentent des paysages varié : plateaux, gorges, vallées. A l’ouest, on retrouve la plaine alluviale de la Dordogne, dominée par l’agriculture.

Urbanisation : faible (concentrée au niveau de Saint-Céré/Biars-sur-Cère et Bretenoux)

Activité agricole : dominée par les cultures et l’élevage. Les prairies de fauche sont majoritaires, et quelques-unes sont pâturées

Forêts : très présentes, surtout des chênaies-charmaies dans les secteurs de faible altitude et de la chênaie-hêtraie plus haut

Fonctionnement hydraulique : il y a de nombreuses sources à l’est où le sous-sol est imperméable, les écoulements en surface sont donc permanents. A l’est, à cause du sol calcaire, il y a de nombreuses pertes par infiltration et les cours d’eau sont majoritairement temporaires

 

Les zones humides

Les zones humides sont relativement grandes et forment une trame assez continue sauf à l’est. Elles se retrouvent à proximité de sources, de dépressions avec de l’eau stagnante ou sur grandes superficies planes.

 La diversité des substrats (calcaire ou acide) et d’altitude entraine une grande diversité de la faune et la flore sur ce secteur.

Habitats principaux : prairies humides (prairies humides atlantiques dans les secteurs calcaires et pâtures à joncs dans les secteurs d’altitude), tourbières et prairies para-tourbeuses (sur les plateaux à l’est du bassin versant) et des boisements humides, surtout rivulaires (aulnaies, saulaies et boulaies).

Fonctions : ressources d’eau importantes dans le département, épuration de l’eau, protection contre érosion et diversité biologique. Les tourbières assurent le soutien d’étiage et l’écrêtement des crues.

Gestion : surtout de la fauche, un peu de pâturage

Etat : légère dégradation à cause de la fermeture des milieux (déprise agricole) ou de l’assèchement (plantation de ligneux et drainage)

Surface totale du bassin versant : 36 378 ha

Surface des zones humides : 506 ha

Nombre de zones humides : 115

Pourcentage de la surface de zones humides par rapport à la surface du bassin versant : 1,4%

 

Description générale du bassin versant

Ces bassins versants se présentent sous la forme de larges vallées exploitées (cultures, prairies) le long des principaux cours d’eau et des boisements humides rivulaires. Il y a également quelques combes et vallées étroites.

Urbanisation : très peu (uniquement des petits villages)

Activité agricole : essentiellement des cultures céréalières dans les grandes vallées et des prairies de fauche dans les vallées plus étroites

Forêts : dominante, principalement des chênaies-charmaies

Fonctionnement hydraulique : les cours d’eau principaux sont permanents mais à cause du sol calcaire, il y a de nombreuses pertes par infiltration et les affluents sont majoritairement temporaires

 

Les zones humides

Les zones humides sont relativement étendues sur ces bassins versants, excepté à l’aval car le paysage est plus morcelé (agriculture). Elles sont alimentées par les mouvements d’eau souterrains et le régime hydrique.

Habitats principaux : prairies humides de fauche, aulnaies-frênaies et saulaies

Fonctions : épuration et protection contre l’érosion dans les zones de culture

Gestion : fauche et localement du pâturage

Etat : plus ou moins dégradées à cause de la fermeture des milieux (déprise agricole) ou de l’assèchement (plantation de peupliers)

Surface totale du bassin versant : 50 501 ha

Surface des zones humides : 850 ha

Nombre de zones humides : 260

Pourcentage de la surface de zones humides par rapport à la surface du bassin versant : 1,7%

 

Description générale du bassin versant

Ces bassins versants se présentent sous la forme d’un ensemble de coteaux surplombant la vallée du Céou. Ils présentent une mosaïque de paysages très diversifiés que ce soit par la nature du sol, le relief ou le couvert végétal.

Urbanisation : faible (concentrée vers Gourdon)

Activité agricole : importante, dominée par la polyculture et l’élevage (ovin et bovin), et des prairies de fauche dans la vallée

Foret : très présentes, des chênaies-charmaies sur vallons frais et des chênaies pubescentes sur les versants exposés

Fonctionnement hydraulique : à cause du sol calcaire, il y a de nombreuses pertes par infiltration et les cours d’eau sont majoritairement temporaires

 

Les zones humides

Les zones humides sont relativement grandes et sur des linéaires plutôt longs. Elles se retrouvent majoritairement en fond de vallée, alimentées par le débordement des cours d’eau

Habitats principaux : prairie méso-hygrophile à hygrophile de fauche, milieux remarquables tourbeux acides et neutro-alcalins, diverses végétations aquatiques et palustres, mégaphorbiaies et boisements humides

Fonctions : régulation du régime des eaux, épuration de l’eau

Gestion : surtout de la fauche, un peu de pâturage

Etat : plus ou moins dégradées à cause de la fermeture des milieux (déprise agricole) ou de l’assèchement (plantation de peupliers)

Bassins versants du Thèze et du Vert
Bassins versants du Céou, du Marcillande et du Tournefeuille
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Bassin versant du Lot
Bassin versant du Tarn
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Surface totale du bassin versant : 11 872 ha

Surface des zones humides : 251 ha

Nombre de zones humides : 181

 

Description générale du bassin versant

Toute la vallée du Lot est très agricole (cultures et vignes entrecoupées de grosses agglomérations) mais compte tenu de sa taille, ce bassin versant est très changeant. On passe d’une zone de plateaux à l’ouest, à une topographie plus marquée au centre, avec de grandes collines boisées et de grandes vallées agricoles. Puis on retrouve les Causses du Quercy, plus arides, avec très peu de zones humides. Et enfin, à l’est, un paysage bocager.

Urbanisation : dans la vallée alluviale du Lot : Puy L’Evêque, Prayssac, Luzech, Cahors, Cajarc et Capdenac

Activité agricole : principalement cultures, vignes et prairies.

Forêts : chênaies-charmaies, bois de chênes pubescents ou chênaies-truffières. On les trouve sur des territoires présentant une forte topographie ou une pression agricole faible.

Fonctionnement hydraulique : A l’ouest et dans la pointe est, le réseau est dense mais les affluents temporaires. Sur les autres secteurs, le réseau est limité et temporaire, il y a de nombreuses pertes par infiltration à cause du sol calcaire.

 

Les zones humides

Les zones humides sont situées majoritairement à l’amont des sous bassins-versants. Elles sont discontinues mais le réseau forestier forme une bonne connexion entre elles. Elles sont principalement situées dans des combes et petites vallées, généralement inondées par les fortes précipitations et les cours d’eau.

Habitats principaux : prairies humides à meso-hygrophiles de fauche dans les vallées et combes : prairies humides atlantiques et prairies à fourrages des plaines moins humides, parfois accompagnées de saulaies ou aulnaies-frênaies. Quelques prairies à Jonc à l’est.

Valeur patrimoniale : les zones humides étant rares dans les causses, elles ont un grand intérêt faunistique et floristique. Quelques espèces d’intérêt (orchidées, fritillaire pintade (Fritillaria meleagris)) sont également présentes sur le bassin versant.

Fonctions : diversité des espèces, régulation du régime des eaux, épuration et lutte contre l’érosion.

Gestion : principalement par fauche, plus localement par pâturage.

Etat : globalement bon, quelques secteurs menacés par la fermeture des milieux (déprise agricole dans les combes surtout)

 

 

Surface totale du bassin versant : 23 700 ha

Surface des zones humides : 315 ha

Nombre de zones humides : 89

 

Description générale du bassin versant

Des affleurements de roche calcaire donne sa couleur blanche à cette partie du département. Les plateaux sont majoritairement agricoles (cultures et prairies), tandis que les zones où la topographie est plus marquée sont caractérisées par des bois, fourrés et pelouses sèches. De nombreux plans d’eau sont présents sur le secteur (irrigation très développée).

Urbanisation : très peu (concentrée vers Castelnau-Montratier et Lalbenque), l’autoroute A20 et une voie ferrée traversent le secteur.

Activité agricole : culture dans les plateaux et vallées les plus larges, prairies de fauche dans les vallées plus étroites et combes.

Forêts : très présentes sur les collines et leurs flancs : chênaies-charmaies ou bois de chênes pubescents (quelques chênaies-truffières).

Fonctionnement hydraulique : réseau moins dense sur la partie est. La majorité des affluents sont temporaires avec des écoulements souterrains et peu de résurgences. Quelques sources dans les combes. Les cours d’eau principaux (Lemboulas et Lupte) sont nettement recalibrés.

 

Les zones humides

Les zones humides sont nombreuses et étendues mais discontinues. Le réseau forestier forme une bonne connexion entre elles sauf au niveau de l’autoroute et de la voie ferrée

Qui sont des obstacles à la continuité écologique. Ce sont essentiellement des zones humides de fond de vallées, peu liées au débordement des cours d’eau (sauf combes) mais plutôt aux mouvements d’eau souterrains et au régime hydrique.

Habitats principaux : prairies humides à meso-hygrophiles de fauche dans les vallées et combes, boisements rivulaires (frênaies et saulaies) et plans d’eau.

Valeur patrimoniale : le sol calcaire permet le développement d’une faune et d’une flore riches et variées. On retrouve également une très grande population de fritillaires pintades (Fritillaria meleagris).

Fonctions : lutte contre l’érosion, épuration, régulation du régime des eaux.

Gestion : principalement par fauche, plus localement par pâturage.

Etat : bon (mont) à partiellement dégradé (aval), quelques secteurs menacés par la fermeture des milieux (déprise agricole dans les combes surtout) et la mise en culture.

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Bassin versant de la Garonne
Bassins versants du Vers et de la Rauze

Surface totale du bassin versant : 31 542 ha

Surface des zones humides : 187 ha

Nombre de zones humides : 113

 

Description générale du bassin versant

Des affleurements de roche calcaire donnent sa couleur blanche à cette partie du département. Les plateaux et moyennes vallées sont majoritairement agricoles (cultures et prairies), tandis que les zones où la topographie est plus marquée sont caractérisées par des bois. De nombreux plans d’eau sont présents sur le secteur (irrigation développée).

- urbanisation : très peu (concentrée vers Montcuq)

- activité agricole : culture dans les plateaux et vallées les plus larges, prairies de fauche dans les vallées plus étroites et combes.

- forêts : Bois (chênaies-charmaies) très présent mais éparpillé sur les collines et leurs flancs.

- fonctionnement hydraulique : La majorité des affluents sont temporaires avec des écoulements souterrains. Quelques sources dans les combes. Les cours d’eau principaux sont nettement recalibrés.

 

Les zones humides

Les zones humides sont discontinues et les ripisylves dégradées ne permettent pas une bonne connexion entre elles. Elles sont majoritairement situées en fond de vallées et dans les combes et donc liées aux mouvements d’eau souterrains.

Habitats principaux : prairies humides à meso-hygrophiles de fauche dans les vallées et combes régulièrement accompagnées de boisements rivulaires (frênaies et saulaies). Des pelouses sèches alluviales sont présentes ponctuellement.

Valeur patrimoniale : Faune et flore riches et variée Quelques espèces d’intérêt (orchidées, fritillaire pintade (Fritillaria meleagris)) sont également présentes sur le bassin versant.

Fonctions : Lutte contre l’érosion, épuration, régulation du régime des eaux

Gestion : Principalement par fauche et localement par pâturage.

Etat : Partiellement dégradé car beaucoup de zones humides sont menacées par la fermeture des milieux (déprise agricole) et la mise en culture.

 

Surface totale du bassin versant : 13 385 ha

Surface des zones humides : 59 ha

Nombre de zones humides : 72

Pourcentage de la surface de zones humides par rapport à la surface du bassin versant : 0,44 %

 

Description générale du bassin versant

Ces bassins versants se composent de plateaux calcaires sur les causses et des vallées plus ou moins larges.

Urbanisation : très peu de villes, l’autoroute A20 traverse le bassin versant.

Activité agricole : dominée par l’élevage et la fauche

Forêts : fruticées dans les zones à topographie marquée, sur une surface environ égale à celle de milieux ouverts

Fonctionnement hydraulique : les cours d’eau principaux sont permanents mais à cause du sol calcaire, il y a de nombreuses pertes par infiltration et les affluents sont majoritairement temporaires.

 

Les zones humides

Les zones humides sont petites et isolées à l’amont mais plus grandes et  plus connectées dans les vallées. Elles sont principalement alimentées par la rétention d’eau pluviale dans les combes et par le débordement du cours d’eau dans les vallées.

Habitats principaux : prairies humides à méso-hygrophiles : prairies humides atlantiques et prairies à joncs acutiflores

Valeur patrimoniale : présence et abondance d’espèces d’intérêt.

Fonctions : régulation du régime des eaux, diversité des espèces

Gestion : fauche et localement du pâturage

Etat : globalement bon, quelques rares secteurs menacés par la fermeture des milieux (déprise agricole)

 

 

Partie Limargue du bassin versant de la Dordogne
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Bassin versant de la Dordogne (hors Limargue)

Surface totale du bassin versant : 24 266 ha

Surface des zones humides : 77 ha

Nombre de zones humides : 133

Pourcentage de la surface de zones humides par rapport à la surface du bassin versant : 0,32 %

 

Description générale du bassin versant

Le paysage de ce bassin versant est changeant car il est situé dans la zone de transition entre le causse, où la topographie est plus marquée, le sol calcaire, et le Ségala où le paysage est plus verdoyant et le sol plus acide. Entre les deux se trouvent des collines et vallons.

Urbanisation : très peu (concentrée vers Gramat, Lacapelle-Marival et Aynac)

Activité agricole : majoritairement de l’élevage et des prairies de fauche

Forêts : dans les zones à forte topographie : chênaie-charmaie à l’ouest et chênaie-hêtraie en altitude au sud-est. Le réseau bocager et bien présent.

Fonctionnement hydraulique : nature du sol diversifié donc réseau hydrographique particulier : du côté Ségala le sol est en grès (roche imperméable) et le réseau est dense et les affluents permanents. Du côté du causse, il y a de nombreuses pertes par infiltration à cause du sol calcaire, et les affluents sont majoritairement temporaires.

 

Les zones humides

Les zones humides sont relativement petites et isolées les unes des autres. Le fonctionnement hydraulique est varié selon les secteurs et la nature du sol (sources, nappe, débordement du cours d’eau…)

Habitats principaux : prairies humides à meso-hygrophiles : prairies humides atlantiques et des prairies à jonc acutiflore. De très rares boisements humides : aulnaies-frênaies et saulaies.

Valeur patrimoniale : le sol calcaire permet le développement d’une faune et d’une flore riches et variée.

Fonctions : régulation du régime des eaux, épuration et diversité des espèces

Gestion : majoritairement la fauche et en second lieu le pâturage

Etat : globalement bon, quelques rares secteurs menacés par la fermeture des milieux (déprise agricole)

Surface totale du bassin versant :  72 084ha

Surface des zones humides : 255 ha

Nombre de zones humides : 306

Pourcentage de la surface de zones humides par rapport à la surface du bassin versant : 0,35 %

 

Description générale du bassin versant

Le paysage est très changeant. Au sud se trouvent les vastes plateaux calcaires du causse, au paysage homogène recouvert de pelouses naturelles où l’élevage domine. La vallée de la Dordogne, avec ses grandes vallées encaissées et ses plaines alluviales, présente un paysage plus luxuriant, alternant entre boisements, prairies, cultures et vergers. Le fleuve forme de larges méandres, encadrés par des falaises calcaires. Au nord de la Dordogne, ce sont de petits vallons où s’écoulent les affluents. Ils sont majoritairement boisés, avec quelques prairies de pâtures et des peupleraies.

Urbanisation : Très peu (concentrée le long de la Dordogne). L’autoroute A20 traverse le territoire.

Activité agricole : Elevage sur les plateaux, arboriculture (noyers) et prairies de fauche dans les vallées.

Forêts : Chênaies pubescentes dans les pentes et affleurements calcaires. Landes à Buis et Genévriers sur le causse et bon réseau bocager. Bosquets de chênaies-charmaies dans les vallées, quelques plantations de peupliers et ripisylve large et continue le long de la Dordogne.

Fonctionnement hydraulique : Réseau très hétérogène : dense au niveau de la Dordogne, de l’Ouysse et de leurs affluents (permanents et temporaires) formés par de nombreuses sources et résurgences, très peu développé au nord et au sud de la Dordogne.

Les zones humides

Les zones humides sont petites et isolées les unes des autres. Leur fonctionnement hydraulique dépend principalement des cours d’eau et de leur débordement.

Habitats principaux : Des prairies humides à meso-hygrophiles : prairies humides atlantiques et cariçaies. Des boisements humides : aulnaies-frênaies et saulaies. Des zones de galets et graviers

Fonctions : Lutte contre l’érosion, épuration, régulation du régime des eaux.

Gestion : Principalement la fauche puis le pâturage.

Etat : Partiellement dégradé car beaucoup de zones humides sont menacées par la fermeture des milieux (déprise agricole) et la mise en culture, ainsi que par la présence d'espèces exotiques envahissantes.

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